Bolt Action : Stalingrad !

Ci-dessous le super compte rendu de M. khorbier ( http://khorbier.unblog.fr/) de notre dernière partie, un 2 vs 2. Première utilisation de mes décors ruine, et ça c'est cool.

Compte Rendu

Voici quelques clichés de notre bataille urbaine d’il y a peu. Grâce au boulot titanesque de Nocom, nous avons pu faire évoluer nos armées dans une ville en ruine digne de ce nom. Débrief !

Nous avions convenu de nous affronter en 1200 points, sur le scénario Blockbust (Ostfront). Ce dernier propose, après un déploiement moitié de table (comprendre ici qu’on peut se retrouver à portée de charge au tour 1 !), il consiste à tenter de prendre les deux quarts de table adverses, ou du moins à les contester.

Pour plus de « réalisme », nous avions convenu ici de considérer des quartiers (blocs d’immeubles) équivalents en taille en lieu et place de ces quarts.

Le déploiement rend un effet « guerre de tranchée » assez flippant : qui tentera de traverser le rue ? Les règles de City Fighting sont d’ailleurs terribles à ce sujet… (blessure plus facile dans les espaces dégagés)

Les troupes sont en position. Mais la partie ne commencera réellement qu’après un bombardement préliminaire pour chaque camp. Les forces soviétiques prendront d’ailleurs le plus cher avec la défection d’un fusil antichar et d’un sniper ! Leur troupe en réserve (la seule des deux camps) se trimballera également deux pin markers : son entrée sur la table sera une grande épreuve !

Une vision des positions soviétiques. Notez le mythique Zaitzev (aligné avec l’accord des adversaires) bien en hauteur…

Une autre vue du déploiement. On peut voir que les allemands sont soutenus par un Sdkfz 222.

Les positions allemandes devaient être russes il n’y a pas si longtemps…

Un angle de vue teuton du déploiement.

PTRD vs Sdkfz 222 : qui l’emportera ?

Le mortier soviétique. Placé en retrait et accompagné par un observateur, un bon atout en ce milieu « statique » !

Zaitzev ne fait pas grand chose, restant souvent en « Ambush ». Pour autant, il attire les tirs de son congénère allemand : il sera sa cible toute la partie…
Pourquoi ce sniper reste autant en Ambush ? Et bien les règles de City Fighting proposent de représenter la difficulté de circulation des ordres au sein des forces engagées dans des combats urbains. Ainsi, à la fin de chaque tour, vous devez laisser une unité en Ambush ou Down. Et c’est cumulatif ! Cela signifie qu’à la fin du tour 4, quatre unités devront être en Ambush ou Down. Si vous ne pouvez pas le faire, c’est votre adversaire qui choisit. Autant dire que cette règle, qui paraît effrayante sur le papier, l’est aussi en réalité ! Plus la partie avance, moins vous avez de troupes « disponibles » pour supporter vos attaques.

Les allemands se lancent ! Prenant leur courage à deux mains, ils commencent à progresser sur la place.

Les soviétiques, plus prudents, restent à l’abri des ruines.

Le Sdkfz traverse la place, arrosant sans succès les troupes dans les bâtiments.

La progression allemande est en cours. L’objectif paraît être la prise du petit bâtiment central.

Et il est aux mains allemandes après un bref et percutant assaut ! Les lignes bougent, les allemands contestent un quartier.

Le PTRD ayant pris pour cible le véhicule allemand, ce dernier a fuit grâce à la règle Recce. Cependant, une fois stoppé, une courageuse escouade de soviétique lui tombe dessus. Après avoir essuyé des tirs d’une unité allemande en embuscade, les trois survivants attaquent le

Opération réussie ! Ce véhicule était une réelle menace. En effet, sa mobilité lui permettait de contester n’importe quel quartier à l’envie…

De l’autre côté, les allemands progressent toujours.

Des fois, nos figurines ont des poses particulièrement appropriées aux situations : n’est-ce pas le cas de ce lieutenant soviétique ?
La règle de City Fighting évoquée plus haut ne s’applique pas aux QG. Par conséquent, ceux-ci restent actifs jusqu’à la fin et « terminent » des unités adverses (rapportant des points de victoire au passage). Quels héros !

a troupe soviétique en réserve arrive enfin (tour 7) et nettoie la rue.
Néanmoins, la fin de partie est là, nos troupes étant paralysées par la règle de commandement.
Bilan : un quart de table contesté pour chaque camp et 6 unités allemandes détruites contre 7 soviétiques. Nous nous accordâmes sur une égalité.

Ce fut intense ! Bien qu’assez statique. Les règles de ruines protègent outrageusement les troupes qui y campent (-3 sur les tirs adverses).
Pour la prochaine, nous ferons deux ajustements :
- moins de zones « rubbles » et plus de « buildings » afin d’augmenter la mobilité tout en laissant des points de défenses costauds
- nous prendrons sans doute de plus petits groupes de combat afin d’augmenter le nombre de dés dans la bourses et atténuer l’effet paralysant de la règle de commandement (qui demeure très intéressante !)

Un grand merci à mes partenaires de jeu (Cpt Miller, Bonoborc et Nocom) et encore un méga big up à Nocom pour son accueil, son boulot de décors et ses photos.